Stage du 07/11/22 au 16/12/22

Récapitulatif :

Le stage est une période importante dans la vie d’un étudiant. En effet, celui-ci lui permet de découvrir le monde de l’entreprise et de mettre en œuvre ses acquis.

Mon stage de BTS s’est déroulé entre les vacances de la Toussaint et de Noël, à Lannion-Trégor Communauté, dans le service maintenance du bâti. Mon maître de stage était monsieur Benoît Petitbon.

Diverses chaufferies :

Étant donné que j’ai fait mon stage pendant la période hivernale, nous avons été amenés à intervenir sur divers systèmes de chauffe. J’ai eu l’occasion de voir le chauffage à gaz, à fioul, à bois ou encore par pompe à chaleur.

La dernière image est assez intéressante. Elle montre le stockage du combustible pour cette maison de santé. La particularité évidente est que ce combustible est caché sous un sol coulissant. Quand la trappe est ouverte, la porte ne peut pas s’ouvrir, grâce à une barrière qui en empêche l’ouverture. À savoir aussi qu’à cause de cette configuration, les camions semi-remorque habituels ne peuvent délivrer le bois. C’est un tracteur qui s’en charge.

Chaufferie de l'hôpital de Trestel :

J’ai eu le privilège d’assister à l’inauguration de la station de chauffe de l’hôpital de Trestel. Le mode de chauffage utilisé est le bois. Celui-ci arrive par camion semi-remorque et est entreposé dans un local, aussi long que ledit camion. Il arrive au fond et déverse progressivement les copeaux de bois. Le camion avance au fur et à mesure. À l’intérieur du camion, il y a un tapis qui pousse les copeaux. Quand le camion a terminé, il s’en va. C’est ensuite le toploader qui prend le relais. Il permet de lisser le tas de bois, en faisant tomber le haut du tas sur les côtés. Cette uniformisation permet de ne pas surcharger la vis sans fin et de répartir équitablement la charge. Celle-ci amène le combustible jusqu’au convoyeur, qui le transporte ensuite vers le système de combustion. Sur l’image 15/20, nous pouvons observer le profilé du tas de bois.

Utilisation du matériel Wit :

Lors de mon stage, j’ai utilisé un Automate Programmable Industriel (API) du fabricant français Wit, basé à Nice. La particularité intéressante, comparée aux API de chez Schneider ou Siemens, est le fait que les différents fils de commande sont reliés à la platine et non aux modules. C’est-à-dire que lorsqu’un module ne fonctionne plus, il suffit de le remplacer par un notre, sans avoir à tout décâbler, puis recâbler.